AGATHA
Titre provisoire
CRÉATION 2025/2026
DANSE / DJ SET / VIDEO LIVE
« La joie est plus profonde que la tristesse. » Clément Rosset
Pour cette pièce, Claire-Marie et Amaury s’entourent de trois autres interprètes avec qui ils ont déjà collaboré, choisis pour leur polyvalence.
Oona Skari Duroy, DJ, artiste plasticienne et réalisatrice,
Teddy, réalisateur et acrobate/cascadeur, qui a filmé la vidéo-danse HUMUS,
Pakissi, danseur et beatmaker, avec qui nous avons déjà dansé,
Chaque interprète se livre totalement à l’expérience, il peut danser, passer derrière la caméra ou derrière le DJ set. Les frontières entre les techniques sont fluide.
Qu’est ce qu’on veut raconter avec Agatha?
– On veut parler de notre besoin de se rassembler pour célébrer.
– On veut parler d’une nécessité de s’échapper de ce monde qui capture notre temps, notre attention, pour s’ancrer dans là réalité du moment et lâcher prise.
– On veut parler de corps collectif, de concepts de résonance, d’écho, de synchronisation. Avec une attention particulière portée à l’individu. À ce sujet les travaux de Fanny de Chaillé nous inspirent à la fois dans sa conception des dynamiques de groupe, dans le dialogue entre disciplines artistiques et dans sa façon d’aborder les questions sociales et politiques autour du « faire ensemble ».
Pourquoi on veut le faire par le biais du clubbing?
– Parce qu’on veut s’inclure dans un militantisme festif et joyeux à l’image de ce qu’il se passe dans la culture du clubbing ou se développe une mouvance forte. On pense au front électronique qui s’est créer pour lutter contre la montée de l’extrême droite, à Mc danse pour le climat qui sur fond de musique électro scande des slogans écologique super impactant, aux graines électronique un éco-evenement lyonnais festival de musique électronique pour qui la fête est politique et moyen de résistance puissant.
– Parce qu’on a un savoir faire français et une histoire du club forte : French Touch, Ed banger, et plus récemment exposé pour la clôture des JO avec Phoenix.
– Parce qu’on inscrit aussi notre travail sur un territoire et que le triangle LYON-GRENOBLE-ANNECY est un berceau de la musique électro (cf Vincent carry dans le podcast nuit sonore 20 ans sans dormir)
– Parce que de plus en plus la culture club investit l’espace public et tout ce qui va rencontrer les gens là ou ils sont nous intéresse.
AGATHA c’est une pièce de danse pour 6 interprètes dont 4 danseurs, un réalisateur pour la vidéo en live, une DJ en scène.
Un DJ set qui prolonge le spectacle.
Des actions culturelles en amont pour préparer l’expérience du DJ set.
Durée prévue :
50 minutes + DJ set
LA GENÈSE
AGATHA est le projet de recréation d’Agatha’s Trip qui voit le jour en même temps que la création de la compagnie en 2021.
La genèse :
En 2021, nous lançons un laboratoire pour une pièce qui devait s’appeler « EN EDEN » qui a pour but de ramener du sensible vers la nature, un projet tellement fructueux que nous décidons de faire d’EN EDEN un cycle créatif de 3 duos dont font partie :
AGATHA’S TRIP Lors de ce premier labo nous travaillons sur la musique du DJ Berlinois David August «Agatha » à laquelle nous décidons de dédier une vidéo-danse. Au final pour lancer la compagnie nous créons Agatha’s Trip, tout-terrain, de 20 minutes, jouant le rôle de «carte de visite », programmé plus de 15 fois à ce jour. C’est une pièce qui s’intéresse à l’écologie humaine à travers son besoin « primaire » de communier dans la joie que l’on retrouve aujourd’hui dans la culture clubbing.
HUMUS (création 2022) un rituel reconnexion à la terre.
THETYS (création 2024/25) dédié à l’eau donne vie à Thétys femme d’océan dans mythologie grecques.
Aujourd’hui fort de nos rencontres, des collaborateurs réunis autour de la compagnie. De l’expérience acquise sur scène, en vidéo et sur les réseaux sociaux. Nous voulons donner toute son ampleur à ce projet qui ne s’est pas épanoui à la hauteur de HUMS et THÉTYS.
LA CHORÉGRAPHIE
Claire-Marie et Amaury RÉOT en collaboration avec l’équipe
Pour AGATHA nous allons transposer au groupe le langage chorégraphique que nous mettons à jour depuis nos premières vidéo-danse en 2017 et qui sont présent dans toutes nos créations :
– Les portés pour créer un socle collectif qui permet à un individu à s’élever.
– D ‘évoluer dans l’intimité de de l’autre, avec des entrelacement de corps. Nous sommes un couple et on utilise notre intimité comme outils chorégraphique, et nous avons déjà amorcer ce travail de transposer ça à plusieurs corps.
– Le travail de motifs chorégraphiques répétitifs qu’on appelle escargots inspiré du concept de clé du break, appliqué à l’espace entre deux corps.
– Des ensembles à travers ce que nous appelons les shadows. Qui ne sont pas des ensemble académique mais une manière de se synchroniser de manière organique en devant n’ombre d’un autre corps. Une manière de questionner notre capacité à nous effacer pour ne plus avoir d’impact.
– Un travail de résonance physique avec les basses de la musique pour accéder à la transe.
Au final on assiste à une composition globale complexe, où la chorégraphie dialogue avec les autres éléments : musique, vidéo et scénographie.
LA VIDÉO LIVE
Teddy Masson (cinématographie de la vidéo-danse HUMUS)
Le premier enjeu de cette recréation c’est la vidéo, captée et projetée en live.
Le réalisateur sur scène, smartphone en main, est le maître d’œuvre de cette vidéo.
Les smartphones, omniprésents dans nos vies, captent une grande partie de nos attentions et intentions. Si on veut parler de reconnexion physique, il nous semble essentiel d’intégrer cette réalité.
On utilise notre pratique des codes de la création vidéo des réseaux sociaux, pour créer dans la mise en scène des portes d’entrée à une jeune génération qui s’inviterais comme spectateur.
Pendant la pièce, chaque interprète a la possibilité de s’approprier la caméra pour nous offrir des points de vu multiples sur le processus scénique.
La vidéo permet aussi d’approcher chaque interprète au plus près. Cette capacité de zoom, absentes dans un théâtre traditionnel, nous permet de rentrer dans l’intimité des corps.
On pourra capter des fragments d’histoires qui dialoguent avec la dramaturgie de la pièce.
Il y aura également un travail de traitement de l’image, soit directement déformée par un objectif ou filtrées pour montrer une réalité altérée. Le résultat questionne sans comdamner notre perception de la réalité telle que nous la recevons à travers les médias.
Une des inspirations pour ce travail de l’image est le clip du rappeur Busta Rhymes « Put your hands where my eyes can see »
RÉSUMÉ PRO
TITRE
AGATHA (provisoire)
Duré : 50minutes
Distribution :
Claire-Marie Réot, Amaury Réot, Oona Skari Duroy, Teddy Masson, Anh Ly Rivet, Pakissi Indigo
Nombre de personnes en tournée : 6
Budget : 95 000€ HT
Recherche coproduction : 50 000€
Conditions techniques provisoires
9m ouverture x 8m profondeur
Vidéo projection
Calendrier du projet
Date de Création : octobre 26
Lieu : Auditorium Seynod
Tournée : saison 26/27
Structures associées au projet
CO-PRODUCTIONS
L’Auditorium Seynod / Château Rouge scène conventionnée d’Annemasse / Quai des Arts, Rumilly
Envisagés : Bonlieu scène Nationale d’Annecy / L’Heure Bleue, Saint Martin D’Hères / L’Hexagone, Meylan / Cutural, Sallanches
SOUTIENS
Conseil départemental de la Haute-Savoie / Ville d’Annecy / Coopérative artistique des collines / Envisagé : Mécénat de la Caisse des dépôts



